Mornes saisons
Mornes saisons
  • 272 pages
  • 1 Illustration(s) N&B, Bibliographie
  • Livre broché
  • 16 x 22 cm
  • Collection Japon
  • N° dans la collection : 24
  • Première publication : 15/09/2014
  • Dernier tirage :
  • CLIL : 3441
  • EAN13 : 9782251722238
  • Code distributeur : 48810

Mornes saisons

Traduit par : Vincent Portier

Le souffle y est coupé - d'angoisse, d'admiration, de recueillement.

(Télérama)

Livre admirable, enfin révélé au lectorat francophone, et dans une excellente édition critique.

V. S (Lectures)

Présentation

« Sur le flanc gonflé du bouton encore dur, il y avait un trou, de la taille d'une piqûre d’aiguille. Celui-ci perforait les pétales rouges qui se superposaient épaisseur après épaisseur, cavité blanche, minuscule et profonde, traversant la fleur jusqu’au pistil. C’était bien sûr le travail d’un insecte. Il fronça les sourcils d’un air dégoûté et regarda d’autant plus attentivement le bouton. »
Quittant la ville, un homme tente de s’installer à la campagne pour retrouver la paix intérieure. Mais très vite, tout autour de lui se fait menaçant : les paysans, roublards ou jaloux, la nature elle-même, quand il se met à pleuvoir sans discontinuer. Bientôt des hallucinations s’emparent de son esprit.

Satô Haruo (1892-1964) est un des très grands auteurs de la littérature japonaise du XXe siècle, encore inconnu en France. Mornes saisons est son chef d’œuvre le plus célèbre.

Récits traduits et présentés par Vincent Portier, professeur agrégé de japonais à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Presse

... Satö nous offre une facette de ce qui a représenté le courant romantique japonais au début du XXème siècle.
Planète Japon - 13/11/2014

Biographies Contributeurs

Haruo Satô

Satô Haruo (1892-1964) fait son entrée dans le monde littéraire avec Mornes saisons, dont la version définitive paraît en 1919. Les récits qu'il écrit à la même époque (La Maison de l’épagneul, 1917 ; Li Taibo, 1918 ; Une ville de toute beauté, 1920) confrontent le monde de la réalité à celui du rêve et de l’imagination. Ils le placent dans la ligne du courant romantique japonais. Le recueil Poèmes de l’émotion pure (1920) assure sa renommée de poète. Bien connues sont aussi ses relations mouvementées avec Tanizaki Jun.ichirô dont il est l’ami intime : elles déboucheront en 1930 sur la séparation publique de Tanizaki d’avec sa femme Chiyo, qui se remariera aussitôt avec Satô… Satô Haruo est également auteur de contes (Le Grand voyage de la sauterelle, 1926), traducteur (Pinocchio, 1925), notamment de poésie chinoise classique (La Poussière de la route, 1929), et essayiste (Livre pour l’ennui, 1926). À l’approche de la guerre, il se voue principalement à la critique et à la rédaction de biographies (Le Mandala d’Akiko, 1954). Il reste une figure importante du monde littéraire japonais jusqu’à sa mort, notamment grâce au rôle qu’il joue dans le jury du prestigieux prix Akutagawa.

Vincent Portier

Vincent Portier a étudié la langue et la littérature japonaises à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l’auteur d’une thèse sur Ishikawa Jun (1899-1987). Il a également travaillé sur Nakagami Kenji (1946-1992) et Satô Haruo (1892-1964). Professeur agrégé de japonais, il enseigne actuellement à l’Université Paris I Sorbonne.Il a déjà publié aux Belles Lettres Fugen ! d’Ishikawa Jun (2010) et Mornes saisons de Satô Haruo (2014).

Table des matières


Mornes Saisons
La Maison de l'épagneul
L'Empreinte
Clair de lune


Postface. Satô Haruo, ou la folie enchantée, par Vincent Portier
Repères biographiques. Satô Haruo (1892-1964)
Notes
Bibliographie

Informations détaillée

  • 272 pages
  • 1 Illustration(s) N&B, Bibliographie
  • Livre broché
  • 16 x 22 cm
  • Collection Japon
  • N° dans la collection : 24
  • Première publication : 15/09/2014
  • Dernier tirage :
  • CLIL : 3441
  • EAN13 : 9782251722238
  • Code distributeur : 48810

Découvrez aussi

Contes d’Ise, Contes de Risée
Ève sous la neige
Errances sur les voies du bouddhisme / Errances sur les Six Voies (1981-1982)
Si on les échangeait. Le Genji travesti
La Fleur de l'herbe