Trop tard pour la France ?

Trop tard pour la France ?

Osons remettre l'État à sa place

Présentation

La question de la place de l'État dans notre société est évidemment économique mais elle est aussi sociale et culturelle. Car si les Français sont déprimés et grincheux, c’est sûrement parce que, depuis des décennies, leur sphère d’autonomie s’est réduite à peau de chagrin.
Au cours des quarante dernières années, nous avons accepté que l’État prenne de plus en plus de décisions et dépense toujours plus à notre place. Depuis les années 1980, le poids des dépenses publiques est devenu supérieur à la moitié de la richesse produite en France. Les Français sont confrontés à un fardeau fiscal et social de plus en plus lourd et à un endettement public sans précédent.
Ces choix que les Français ne peuvent plus faire, ce sont les pouvoirs publics qui les font à leur place. C’est vrai en matière de santé, de retraite, de travail, de technologies, d’éducation, d’immobilier et dans bien d’autres domaines-clés. Nous avons été dépossédés de notre responsabilité et de notre pouvoir à gérer nos vies. Cela n’est pas sans incidences. Notre société s’est grippée et crispée et les Français sont de plus en plus inquiets vis-à-vis de l’avenir.
La crise que nous traversons aujourd’hui n’est donc pas seulement financière ou économique. Elle a des conséquences humaines et morales bien réelles. Mais cette crise offre une formidable opportunité de repenser le rôle de l’État dans nos vies. Les pouvoirs publics doivent en faire moins pour nous laisser en faire plus.
L’enjeu est de nous laisser construire nos vies plutôt que de subir des choix imposés. Oser remettre l’État à sa place, c’est redonner à chacun un espace de libertés et d’espoir.

Cécile Philippe est économiste. Elle est titulaire d’un doctorat d’économie de l’université Paris-Dauphine et dirige l’Institut économique Molinari qu’elle a créé en 2003. Elle est l’auteur de C’est trop tard pour la terre (2007).

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Génération libre - 18/11/2014

Trop tard pour la France? Osons remettre l'Etat à sa place
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Biographies Contributeurs

Cécile Philippe

Cécile Philippe est économiste. Elle détient un doctorat d'économie ès Sciences économiques de l'université Paris-Dauphine et dirige l’Institut économique Molinari qu’elle a créé en 2003.

Table des matières

Introduction

Chapitre 1.
La croissance de l'État sous le feu des projecteurs
La croissance inexorable de la sphère publique
L'explosion des déficits et de la dette
Un État trop gourmand sape la croissance
La fiscalité anesthésie la croissance
Le calcul économique : critère clé de sélection entre public et privé

Chapitre 2.
Trop de bulles, c’est trop de gaspillage économique

La crise financière et les visions politiques qui en découlent
Le cycle économique, symptôme d’un développement non durable

Chapitre 3.
La crise des subprimes : le cycle économique dans tous ses états

Le cycle, la conséquence d’une politique monétaire accommodante
Un « marché » du crédit immobilier distordu
Des banques incitées à la surenchère
La rigidité du système foncier
Le retournement

Chapitre 4.
La monnaie au coeur du développement et de la crise

La monnaie, un bien nécessaire au développement
La dématérialisation de la monnaie, source d’une fragilité croissante
La monnaie-crédit, source d’insolvabilité
Une gestion malsaine de la monnaie conduit à la crise
Conclusion, colmater ou responsabiliser ?

Chapitre 5.
L’austérité au service du développement durable

L’euro a favorisé l’endettement
Entre deux types d’austérité, il faut choisir
Quand l’austérité conduit à la croissance : le cas du Canada

Chapitre 6.
Santé : une priorité qui manque de concurrence

Les leçons du passé en France
L’étatisation du système en France
L’échec de l’étatisation du système :le Canada et le Royaume-Uni
Envisager sereinement la concurrence pour maîtriser les coûts

Chapitre 7.
Retraites, sortir de l’imprévoyance

L’intervention publique, ni avisée ni désintéressée
Un État particulièrement imprévoyant
Libérer le présent pour assumer le passé

Chapitre 8.
Un marché du travail à réformer de toute urgence

Le Smic génère du chômage en France
Les charges sociales génèrent du chômage involontaire et volontaire
La protection de l’emploi génère un niveau et un taux d’emploi moindre
La durée légale du travail n’est pas favorable à l’emploi
L’assurance chômage monopolistique ne sait pas gérerles chômeurs au cas par cas
Trop d’aides sociales diminuent l’attrait du travail
Créer de la flexibilité pour assurer la sécurité, un paradoxe à assumer.

Chapitre 9.
Peurs technologiques : de la précaution à la prudence

La genèse du principe de précaution
Les risques du principe de précaution
L’interdiction en France du bisphénol A
Du réchauffement climatique au contrôle de l’huile de palme
Les institutions qui permettent innovation et gestion saine du risque
Les droits de propriété : une gestion responsable du risque
La prudence dans l’entreprise : un principe dynamique et responsable
L’assurance : l’entreprise au service de la gestion du risque

Conclusion.
Expliquer l’importance et la nécessité de la baisse des dépenses publiques
Faire un choix clair dans les dépenses publiques
Réformer le marché du travail pour réformer l’État

Bibliographie.

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