Yui butsu Yo butsu - Shōji / Seul bouddha connaît bouddha - Vie-mort
  • 144 pages
  • Livre broché
  • 15 x 22.7 cm
  • Anglais, Français, Japonais
  • Encre Marine
  • Parution :
  • CLIL : 3126
  • EAN13 : 9782909422374
  • Code distributeur : 33732
English version

Yui butsu Yo butsu - Shōji / Seul bouddha connaît bouddha - Vie-mort

Traduit par : Eido Shimano Roshi, Traduit par : Charles Vacher

Présentation

Dans ce livre, Dogen, maître zen japonais du XIIIe siècle, s'entretient avec ses disciples. Il leur dit d'abord : Seul Bouddha connaît Bouddha : combustion totale. En d'autres termes, seule la Vérité connaît la Vérité : harmonie parfaite. Quand la Vérité est connue, se produit cet évènement bouleversant appelé éveil. L'éveil est toujours et déjà là. Cette re-connaissance a lieu en ce monde, "l'univers entier" et avec lui. Il n'est autre que notre "corps" véritable.
Il leur dit ensuite que naissance et mort, "vie-mort", sont non seulement les évènements extrêmes de notre traversée, mais aussi le dynamisme même de notre "corps", l’univers. Samsara est nirvana. Laissons le monde s’accomplir et accomplissons-nous avec lui.

Presse

 Eidô Shimano Rôshi and Charles Vacher have completed their second effort at translating selections from Dôgen's Shôbôgenzô into English and French. Their first effort was a translation of Uji (Being-time), an early work. Now later works follow: Yui Butsu yo Butsu (Only Buddha knows Buddha) and Shôji (Life-death).The most striking feature of the translation here of the "Yui Butsu yo Butsu" fascicle is a more meaningful rendering of the title. Whereas most other translations read "Only Buddha and Buddha"-which is at best enigmatic, if not unintelligible-this translation has "Only Buddha knows Buddha," a distinct improvement. The fascicle deals with the ability to know and recognize other beings of the same kind: fish knowing the fishes' heart, birds finding the birds' trail. Fourlegged animals have no inkling of the birds' trail; it lies outside their ken. Similarly, an ordinary person, lacking the Buddha-eye, cannot recognize a buddha, able to see only the outside surface, only attributes and not the traces or trails. "Trace" or "trail" is intended here in the sense not of anything left over or behind-a kind of defilement-but rather of an indicator of where a buddha has gone.The phrase immediately following "Only Buddha knows Buddha" and repeated throughout the fascicle much like a Leitmotif reads: naino gùjin, complete combustion. These words are not to be found in the Sanskrit "original" text of the Lotus Sùtra, but were formulated by Kumàrajiva, the translator of the Lotus Sùtra into Chinese. He was thus inspired to capture the gist of the Sùtra: only Buddha knows Buddha: complete combustion. With these words the nonduality of the working and presencing of Buddha with that of the entire universe is given expression.It is the particular merit of this translation to formulate "Only Buddha knows Buddha," in contrast to other translations that have a nearly meaningless "Only Buddha and Buddha," and to recapture Kumàrajiva's brilliant interpretive words /icomplete combustion." The two are inseparable. When only Buddha knows Buddha, complete combustion, that is, penetration and presencing, takes place, the nonduality of samsàra and nirvàna.To say that searching for the true self is the unavoidable fate of human beings (p. 79) sounds a bit deterministic. It would perhaps be preferable to say that it is the wish or desire of all human beings.Shôji (life-death) has been used in China and japan to translate samsàra, the repeated cycles of birth and death. The brief fascicle "Shôji" emphasizes the nonduality of samsâra and Buddha (nirvàna). Buddha or awakening is to be found in samsàra, nowhere else. The commonsense attitude is that life turns into – becomes– death. In contrast, Dôgen states that life is a temporary condition with its before and after. Thus, life is beginningless. Death is a temporary condition with its before and after. Thus, death is deathless. If we crave life and abhor death, we lose the very life of the Buddha that is to be found nowhere else than in the midst of the whole of birth-life-death.The fascicle concludes with the admonition to remain unattached, yet to have compassion for all beings.This process of birth-life-death is not something that begins at physicai birth and terminates with physical death, but is ongoing from moment to moment. Thus the supposed substantial continuity of our lives is sheer illusion. This lack of substantial continuity (sùnyatà, emptiness) constitutes the dynamic working of Buddha.The translations here are lucid and written in such a way that they are accessible to the general public, and not just to scholars and specialists. The introduction and side notes are very helpful and illuminating, particularly with regard to the difficult issue of the relation of delusion and awakening. 
- 01/04/2001

 Le Shôbôgenzô (« Le Trésor de la Vraie Loi »), œuvre maîtresse du moine bouddhiste japonais Dôgen (1200-1253), représente un moment essentiel de la pensée bouddhique au Japon, qui imprégnera en profondeur la langue et la culture du pays. De retour au Japon après un séjour de quatre ans en Chine, Dôgen fonde une nouvelle école zen, Sôtô-shù : a la différence de la première école zen japonaise, Rinzai-shù, qui utilisait l'aporie (kôan) comme moyen privilégié d’accession à l’Éveil (satori), Dôgen introduit la pratique du zazen (« méditation assise »), favorisant une concentration flottante qui exclut tout support spécifique de la pensée, pour accéder à la lumière de l’Éveil. Le Shôbôgenzô, constitué de 95 chapitres, reprend l’enseignement oral du maître, dont la plus grande partie a été retranscrite par son disciple Eijo.Deux experts, un maître zen japonais, Eidô Shimano Rôshi, et un japonisant français, Charles Vacher, en présentent deux extraits majeurs dans un très bel ouvrage publié par Encre Marine. Cette publication est en tous points exceptionnelle. Qualité de l’édition, d’abord, pour ce très beau livre : en regard de chaque page du texte japonais, se déplie un double feuillet comportant traductions (française et anglaise) et notes (en français). Élégance des traductions, malgré les difficultés de vocabulaire et d’articulations syntaxiques que comporte le texte japonais. Richesse de l’introduction et de l’apparat critique, qui permettent de situer l’œuvre dans la tradition bouddhique et d’approfondir des concepts-clés, tels qu'« éveil », « corps-univers », « vie-mort », etc. Un superbe ouvrage, qu’appréciera le lecteur, spécialiste de l’Asie ou non, intéressé par toute source de spiritualité. 
- 01/03/2001

 À l'approche du huit-centième anniversaire de la naissance de Zenji Dogen - il est né le 2 janvier 1200 - les auteurs de " Sh5bôgenzô II " apportent du nouveau, après une première publication en 1997: Shôbôgenzô Uji. Le Shôbogenzô est le livre clé du bouddhisme zen de la branche Sotô. Il semble que l'intérêt pour Dogen grandit de jour en jour en France: redécouvert au début des années 1990, il a fait l'objet de nombreux ouvrages et articles soit directement par des adeptes du zen Sotô, par exemple à travers Janine Coursin, soit par des spécialistes comme Tamba Akira ou Pierre Nakimovitch. Les auteurs de ce second recueil sur l'œuvre de Dogen, Eido Shimano Rôshi et Charles Vacher, sont sur " le chemin d'excellence "(c'est-à-dire de l'éveil). Interpréter l'œuvre de Dogen semble maintenant devenir un exercice spirituel comme le serait la composition d'un jardin sec (karesansui) ou l'action calligraphique des moines zen-ga. À la suite du concept ou de l'état d'" être-temps " décrit et traduit en 1997, ce sont les états de yui butsu yo butsu et de shoji qui font aujourd'hui l'objet d'une discussion: questions des disciples de Dégen, réponses du maître. Les deux parties de la discussion, yui butsu yo butsu et shôji appartiennent au "Shôbogenzô Secret ". Ces " morceaux " du Shôbôgenzô, écrits en 1243 et 1253, sont en parfaite adéquation avec le titre du livre, défini d'ailleurs comme un recueil de pensées et de conversations ". D'après les auteurs, Dogen est, au XIIIe siècle, un érudit qui s'adresse à des érudits ", mais, aujourd'hui, le maître zen, s'adresse, dans sa réflexion quotidienne, au commun des mortels : à un chercheur, à un zenniste et à toute personne sensible aux principes de base de la pensée bouddhique zen. En fait, il y a deux niveaux de lecture dans un ouvrage de ce type: un niveau historiographique de l'œuvre de Dogen et un niveau d'application directe des principes du zen Sôtà. Quelques principes de base peuvent être dégagés: une chose est son contraire ; laisser venir les choses ; l'état d'harmonie corps-univers ; on ne peut avancer vers l'état de Bouddha que dans la non-recherche de cet état, etc. " Seul Bouddha conndit Bouddha " (yui butsu yo butsu). Le but de Zenji Dogen, de Eidô Shimano Rôshi et de Charles Vacher, est d'amener les individus, quels qu'ils soient, à connaître l'éveil. Le premier Shôbôgenzô Uji, de 1997 présentait, de l'œuvre de Dogen, un côté historique et philosophique, dégagée de tout prosélytisme. Dans ce second volume, le propos des auteurs est beaucoup moins discret que dans le premier. Ont-ils voulu manifestement dévoiler leur attachement spirituel au bouddhisme zen Sôtô, emportés par leur enthousiasme, par leur foi ? Pourtant du point du point de vue de la forme - introduction, présentation, œuvres de Dogen et notes -, l'ensemble est fort bien architecturé, les explications sont claires, agréables à lire. La présentation du second texte Shôji, Vie-Mort, est plus équilibrée que la première. Mais le dernier paragraphe de cette présentation prend une tournure moraliste douteuse, quoique les auteurs du livre s'en défendent, concluant leur propos sur la compassion comme devoir universel des hommes. La " chute " est, semble-t-il, assez malvenue, car la notion de compassion mériterait des explications plus fouillées, plus objectives. 
- 01/10/1999

Biographies Contributeurs

Charles Vacher

Charles Vacher, né en 1944 en France (dans un village de moyenne montagne aux confins de la Loire, de la Haute Loire et de l’Ardèche), a fait sa carrière dans la finance. Il vit à Tokyo depuis 1982. Il a déjà publié à « encre marine » six extraits du Shōbōgenzō de Dōgen : – Uji/Être-temps (dans sa première traduction), – Yui butsu yo butsu /Seul bouddha connaît bouddha, – Shōji/Vie-mort, – Busshō/La Nature donc bouddha, – In-mō/ça, – Zenki/Chaque instant est un instant de plénitude.

Informations détaillée

  • 144 pages
  • Livre broché
  • 15 x 22.7 cm
  • Anglais, Français, Japonais
  • Encre Marine
  • Parution :
  • CLIL : 3126
  • EAN13 : 9782909422374
  • Code distributeur : 33732
English version

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Busshō
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