Discours. Tome I, 1ère partie : Pour Quinctius - Pour S. Roscius d'Amérie - Pour Q. Roscius le Comédien

Discours. Tome I, 1ère partie : Pour Quinctius - Pour S. Roscius d'Amérie - Pour Q. Roscius le Comédien

Texte établi et traduit par : Jules Humbert, Texte établi et traduit par : Henri De La Ville de Mirmont, : E. Cuq

Présentation

Le peuple de Rome se presse au forum pour écouter les plaidoiries véhémentes d'un jeune avocat plein de talent qui n'a pas trente ans, M.T. Cicéron. Le bruit, la foule, l’exaltation d’un jeune homme s’indignant de ses semblables et surtout des hommes politiques de son temps, telle est l’atmosphère, houleuse et pittoresque, que dépeignent ces premiers Discours de Cicéron. Trois cas sont présentés. Le premier, le Pro Sex. Roscio Amerino est la première grande victoire de l’orateur: non seulement l’injuste accusation de parricide est écartée, mais encore Cicéron dévoile les odieuses menées de Sylla que cachait cette accusation et c’est ainsi qu’éclate au grand jour le talent du jeune orateur. Les deux autres discours, plus mineurs, n’en demeurent pas moins de précieux documents concernant le droit romain et la période historique, notamment la préture de Sylla.

Ce premier volume des M. Tulli orationes contient le Pro P. Quinctio, le Pro Sex. Roscio Amerino et le Pro Q. Roscio comoedo, c’est-à-dire tous les discours de Cicéron antérieurs à sa questure. La préface relate brièvement l’histoire de la tradition manuscrite, tandis que chaque discours est précédé d’une notice qui lui est propre. Celle-ci donne toutes les informations, historiques ou juridiques, nécessaires à la bonne intelligence du texte. Le lecteur soucieux d’approfondir trouvera en outre une étude précise du développement du discours, des différents arguments de la défense et les étapes d’une narration parfois complexe. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d’ouvrage, par des notes complémentaires.

Biographies Contributeurs

Cicéron

Cicéron (106-43 avant J.-C.) fut l’un des plus brillants avocats de l’Antiquité, « le premier avocat de l’idée d’humanité » selon Stefan Zweig. Écrivain prolifique, il prit part aux heures explosives de la République romaine, notamment à l’un des plus fameux procès de l’histoire : l’Affaire Verrès. On lui doit de nombreux classiques, parmi lesquels L’Amitié, La Nature des dieux, Les Devoirs ou encore ses nombreux Discours.

Jules Humbert

En poste à l'Université de Poitiers (en 1960)

Henri De La Ville de Mirmont

Normalien (1877) ; Professeur de langue et littérature latines à la Faculté de Bordeaux

Table des matières

Avertissement de la seconde édition
Préface

Pro P. Quinctio
Pro Sex. Roscio Amerino
Pro Q. Roscio Comoedo


Notes complémentaires

Informations détaillée

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De l'Orateur. Tome III : Livre III
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