Correspondance. Tome VI : Lettres CX-CXX

Correspondance. Tome VI : Lettres CX-CXX

Texte établi et traduit par : Jérôme Labourt

Présentation

La collection des « Lettres de saint Jérôme » comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de « lettres », et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les « lettres pascales » et la « synodique » du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc…, soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme.

Notre collection renferme donc plusieurs « dossiers », où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l’hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem.

On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des « lettres familières » ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, « orateur » de la Ville de Rome, sur l’utilisation des Lettres profanes.

Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d’Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI).

De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l’Éducation des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

Biographies Contributeurs

Jérôme (Saint)

Père et docteur de l'Église latine, Jérôme est né à Stridon (Slovénie) dans une famille chrétienne. Faisant de brillantes années d'études à Rome puis un début de carrière dans la fonction publique, la lecture des Commentaires sur les Psaumes d’Hilaire lui ouvre la voie érémitique. Jérôme s’installe dans le désert de Chalcis (Syrie). Installé à Antioche, puis à Constantinople, il est appelé à Rome auprès du pape Damase dont il devient le secrétaire. Il se fixe après 385 à Bethléem où il fonde des couvents. Possédant sur le bout des doigts le grec, l’hébreu et le latin, il est le traducteur et le réviseur les traductions latines du Nouveau Testament. On lui doit aussi, outre de nombreuses Vies de saints (il est le fondateur de l’hagiographie), le De viris illustribus, imité de Suétone, catalogue des hommes célèbres de l’Antiquité. La religion catholique en fait le patron des bibliothécaires et des traducteurs.

Jérôme Labourt

Latiniste

Table des matières

CX. Augustin à Jérôme.

CXI. Augustin à Présidius.

CXII. Jérôme à Augustin.

CXIII. Théophile à Jérôme.

CXIV. Jérôme à Théophile.

CXV. Jérôme à Augustin.
CXVI. Augustin à Jérôme.

CXVII. À une mère et sa fille, habitant la Gaule.

CXVIII. Exhortation à Julien.

CXIX. Aux moines Minervius et Alexandre.

CXX. À la veuve Hédybia.

Informations détaillée

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