La Guerre punique. Tome III : Livres IX-XIII

La Guerre punique. Tome III : Livres IX-XIII

Texte établi et traduit par : Georges Devallet, Texte établi et traduit par : Michel Martin, Texte établi et traduit par : Pierre Miniconi, Texte établi et traduit par : J. Volpilhac-Lenthéric

Présentation

Le troisième tome des Punica, allant des chants IX à XIII, se concentre d’abord pendant deux chants sur la déroute des Romains lors de la bataille de Cannes, imputée à Varron dont Silius Italicus dénonce la folle assurance. Jupiter convoque Mars au secours des Romains, et l’auteur n’hésite pas à souligner le courage et la bravoure d’Hannibal, dans une longue aristie qui traduit la défaite des Romains ; c’est cependant une manière de valoriser paradoxalement les futurs vainqueurs de la deuxième guerre punique que de les confronter à un tel héros. Le livre XI est consacré à des considérations diplomatiques et aux défections des villes alliées à Rome (Capoue, Tarente, Syracuse etc.) : il s’agit selon de nombreux critiques de questionner les notions antithétiques de fides et de perfidia. A partir du livre XII, le poète met en scène le redressement romain des années -215 à -211 et les défaites d’Hannibal à Naples, Cumes et Nola. Enfin le chant XIII amorce la « Geste des Scipions » avec la reprise de Capoue et la fuite des Carthaginois.

Biographies Contributeurs

Silius Italicus

Tiberius Catius Asconius Silius Italicus est un auteur du Ier siècle après J-C, dont on estime qu’il est né vers 26-27 de notre ère, et mort en 102. Avocat sous Claude, critiqué pour son rôle d’accusateur sous le dernier des Julio-Claudiens, consul ordinaire en 68 sous Néron, il est fait proconsul d’Asie sous Vespasien avant de quitter la vie politique et de s’installer loin de Rome. Ses principes stoïciens et son érudition le poussent à écrire le poème épique des Punica. Grand admirateur Cicéron et de Virgile, Silius Italicus a remis à l’honneur l’épopée historique alors que ce genre n’était plus en vogue. Son classicisme, son intérêt pour les Anciens et sa fidélité aux principes de l’epos virgilien lui ont malheureusement valu une médiocre fortune, peu aidée par le célèbre mot de Pline le Jeune (maiore cura quam ingenio).

Georges Devallet

Maître de conférences de latin à l'Université de Montpellier III (en 1992),travaille sur la littérature épique latine.

Michel Martin

Latiniste ; Maître de conférences à l'Université de Bordeaux III (en 1992) ;travaille sur la poétique de Silius

Pierre Miniconi

Professeur de Lettres ; En poste à l'Université Paul Valéry, Montpellier (en 1979)

Informations détaillée

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