Nos sélections de livres choisis
Métamorphoses de la nature, histoires du vivant
“Le monde, ou, ce que l’on est convenu d’appeler d’un autre nom, le ciel, qui embrasse tout dans ses replis, doit être considéré comme une divinité éternelle, immense, sans commencement et sans fin. Rechercher ce qui est en dehors est sans intérêt pour les hommes, et au-dessus des conjectures de leur esprit. Le monde est sacré, éternel, immense, tout dans tout, et, à bien dire, il est lui-même le tout ; infini, il semble être fini ; possédant la certitude de toutes choses, il semble livré à l’incertitude ; au dehors, au dedans, il renferme tout en soi ; il...
Pour une santé magique
Nos contes à rêver debout
« Une critique, parue en 1836, m’amuse plutôt aujourd’hui, mais à cette époque m’attrista. On y disait :"Les enfants pourront-ils s’intéresser à cette lecture ? Assurément non. Y trouveront-ils un exemple moral ? Peut-on même garantir que ces récits ne soient pas jusqu’à un certain point nuisibles ? Personne ne contestera que le sentiment de pudeur, inné chez l’enfant, ne saurait être stimulé en lisant qu’une princesse endormie est emportée sur le dos d’un chien chez un soldat qui l’embrasse et quela princesse éveillée raconte son aventure comme un rêve étrange." » H.C. Andersen, Le Conte de ma vie
Rhétorique à domicile
Souci de soi et soin de l'autre, de Platon aux théories du care
Rire avec les anciens, avec les modernes
Brèves à lire longuement
Sanctuaires : notre réserve de livres
« Le sanctuaire est un lieu hors du temps, atemporel, ou plutôt détemporalisé : il ne s’inscrit pas dans la durée, il l’absorbe, comme ces silences inopinés qui interrompent une conversation, vous déconcertant à mesure qu’ils creusent l’espace et suspendent l’horaire à la manière d’un trou noir, jusqu’à ce que quelqu’un dise qu’« un ange passe ». Cet ange, pour les Grecs, c’est Hermès, messager des dieux et pourvoyeur de chance. Plus prosaïquement, les Italiens disent qu’un carabinier est né. Et les Japonais, que le silence est rempli de fleurs (Iwanu ga hana). »Lucien d'Azay, Un sanctuaire à Skyros