Domaine étranger
Collection dirigée par Jean-Claude Zylberstein.
Plus que jamais aujourd'hui Domaine étranger entre en résistance :
Résistance contre les modes qui nous valent de prétendus chefs-d'œuvre annoncés à grands cris d’orfraie et aussitôt, ou presque, oubliés dès la saison suivante.
Résistance aussi contre la « mémoire courte » qui plonge trop souvent dans l’oubli à la faveur de nouveautés inutiles bon nombre de livres qui n’auraient jamais dû disparaître des rayons de nos chères librairies et moins encore des catalogues de leurs premiers éditeurs.
Résistance enfin contre un esprit du temps marqué par une pensée unique qui néglige le mot d’Italo Calvino selon qui, pour bien se connaître, il faut aussi connaître les autres.
Fidèle à sa vocation mon Domaine étranger vêtu de nouveaux atours à l’enseigne de la chouette des Belles Lettres (les bien nommées) se propose à nouveau de satisfaire les goûts des lecteurs qui ne se satisfont pas de sentiers battus et partagent avec moi une curiosité sans frontières ni préjugés.
Jean-Claude Zylberstein
G.k. Chesterton
L'auberge volante
Le grand roman de chevalerie du XXᵉ siècle.
Pelham Grenville Wodehouse
Hello, Plum ! Autobiographie en digressions
À soixante-dix ans passés, Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975), auteur de plus de cent ouvrages romanesques, reconnu comme le repère le plus stable du fameux humour anglais, passe enfin aux aveux.
Fernando Pessoa
Comment les autres nous voient Proses publiées du vivant de l’auteur II 1923-1935
Après Chronique de la vie qui passe, le présent volume vient compléter l’édition des Proses publiées du vivant de Pessoa telles qu’elles avaient été présentées au public français dès 1987 par José Blanco, l’un des meilleurs spécialistes du grand auteur portugais.On y retrouvera la critique d’un esprit éminemment libre...
Aldous Huxley
Contrepoint
Dans cette satire de la vie mondaine et intellectuelle d'un petit milieu londonien, Huxley pointe, avec toute sa subtilité, la perversité de la civilisation moderne.
Fernando Pessoa
Chronique de la vie qui passe Proses publiées du vivant de l'auteur I : 1912-1922
Pour Pessoa, écrire, c'est comme fabriquer une bombe : il entoure sa dynamite d'une enveloppe de raisonnement, il lui met une traînée de poudre d'humour. Au lecteur d'allumer la mèche !
Virginia Woolf
De la lecture et de la critique suivi de Les fruits étranges et brillants de l'art
Les essais réunis en ce recueil, portant sur Jane Austen, Charlotte et Emily Brontë, Katherine Mansfield et Dorothy Richardson, attestent qu’outre une grande romancière, Virginia Woolf fut aussi la plus brillante des pamphlétaires et la lectrice idéale de toutes celles qui cherchèrent un autre phrasé plus androgyne que féminin.
Leonard Woolf
Les Vierges sages
Les Vierges sages est une autobiographie romancée, sans complaisance, de la cour douloureuse que Leonard Woolf a faite à Virginia, en même temps qu'une satire acide de la société anglaise à la veille de la Grande Guerre.
Leonard Woolf
Le Village dans la jungle
Oeuvre anti-colonialiste parue en 1913, Le Village dans la jungle est toujours l'un des meilleurs romans jamais écrits par un Occidental sur le monde asiatique.
Israël Joshua Singer
D’un monde qui n’est plus
Témoignage unique de la vie dans le shtetl de Lentshin, non loin de Varsovie, ces Mémoires évoquent avec tendresse et précision les souvenirs d'un des grands maîtres de la littérature yiddish.
Robert Byron
De la Russie au Tibet
Pour Bruce Chatwyn, Byron fut le prince des écrivains voyageurs. On s’en convaincra aisément en lisant ce récit drôle, vivant et lyrique à la fois d’un long périple entrepris au début des années 1930.
Anton Tchekhov
Premières nouvelles suivi de L'Offense
En 1880, Anton Tchekhov n’a que vingt ans ; ses études de médecine ne suffisant pas à le nourrir, il s’engage dans l’écriture de nouvelles qui seront aussitôt publiées par d’importantes revues humoristiques.
Rainer Maria Rilke
Sa vie est passée dans la vôtre Lettres sur le deuil
Des lettres de condoléances ? Ce qui change tout et permet d’en faire un livre, c’est qu’un grand poète les a écrites et a trouvé les mots pour nous aider à assumer un deuil.
Stefan Zweig, Friderike Zweig
L'Amour inquiet Correspondance (1912-1942)
À travers cet échange épistolaire qui dura trente ans et fut publié en 1951 par sa première femme, Stefan Zweig nous est rendu plus intimement proche qu’avec aucune biographie.
Mario Rigoni Stern
La Dernière partie de cartes
Voici un livre « mince en pages mais dense en vie », une distillation précieuse dans laquelle Rigoni Stern concentre un demi-siècle de son écriture d’une manière totalement nouvelle.
Pelham Grenville Wodehouse
Bill le Conquérant
Mr. Paradene, dont la fortune entretient toute sa famille, a décidé de déshériter ses proches et d’adopter Horace, un enfant inconnu qui fait en réalité partie d’une bande d’escrocs dont l’objectif est le vol de sa collection de livres rares. Son neveu, Bill West, jeune oisif auquel il versait une pension, décide donc de trouver...
Mario Rigoni Stern
En guerre Campagnes de France et d’Albanie (1940-1941)
Aucune polémique, aucun pathos, aucun héros dans le récit de cette guerre qui emmena Mario Rigoni Stern en France et en Albanie de 1940 à 1941, rien que la réalité.
Mario Rigoni Stern
Requiem pour un alpiniste
« Arriver là-haut un matin d’été après que, la nuit, un orage a lavé le ciel et la terre, s’arrêter en silence pour regarder, et demeurer sous le charme parce que la beauté est telle que le regard ne sait où se poser, et on en a le souffle coupé....
Joseph Roth
Automne à Berlin
Connu pour son œuvre romanesque, Joseph Roth a pourtant, dès 1919, une importante activité de chroniqueur dans les grands titres de la presse de langue allemande. Il parcourt l’Europe et brosse, dans de courts articles, des portraits saisissants de lieux, de personnages et de villes.
Louis Bromfield
La Mousson Roman sur les Indes modernes
Adapté à deux reprises à l’écran, ce grand roman reste l’œuvre maîtresse de l’un des raconteurs d’histoires américains les plus talentueux de sa génération.
Elizabeth Von Arnim
Mr. Skeffington
« Délicatesse de ton, nuances ironiques et humour acerbe, Elizabeth von Arnim, en dépit de son nom allemand, est typiquement anglaise. »